Superflu, superfétatoire, supercalifragislitigaspialidocious

Je crois que l’un de mes plus gros problèmes, c’est que j’ai sans arrêt l’impression de jouer ma vie. Parce qu’en effet, à mes yeux, chacun de nos choix implique un acte différent, entraînant une conséquence différente. Un peu comme dans Cours, Lola, cours.

En effet, je ne crois pas tellement à la notion de destin. Je crois que chacun peut faire ce qu’il veut avec les minutes qu’il lui reste dans sa vie. Et de mon côté, je me pose sans cesse des questions à ce sujet : est ce que je fais bien ? Qu’est ce que ça impliquerait si je faisais autrement ? Dois-je attendre ? Oui, mais si je n’attends pas ?

C’est de la remise en question permanente. Or, cette remise en question peut être aussi paralysante. Peut-être est ce aussi pour ça que j’émaille ma vie de théories superfétatoires. Elles me rassurent, et jalonnent un parcours semé d’obstacles, mimant un point d’accroche, donnant un semblant de logique à mes errances.

Si je ne me posais pas toutes ces questions, est ce que ça n’irait pas mieux? Comment met-on un cerveau sur « off »?

3 réflexions sur “Superflu, superfétatoire, supercalifragislitigaspialidocious

  1. Je connais le problème…
    Pour un traitement optimiste, voir « La vie est belle » de Franck Capra.
    Pour un traitement pessimiste, lire un bouquin de Schopenhauer dont je n’ai plus le titre exact en tête qui essaie de démontrer que le libre arbitre n’existe pas…
    Pour mettre le cerveau sur off, tu peux essayer l’alcool, c’est pas mal, surtout à long terme. Par contre, je te déconseille le cannabis, j’ai essayé (juste une fois, je jure) et mon cerveau partait dans tous les sens.

  2. Cher Jean-Luc,
    J’ai donc t… hm hm, je me suis donc procuré le film par une connaissance, et je vais aller le voir de ce pas. Je verrai si ce traitement optimiste m’aide un tant soit peu à gérer mes angoisses existencielles.
    Quant à un Shopenhauer déterministe… aie aie aie, mieux vaut que je ne tente pas.
    Et la dernière fois que j’ai mis le cerveau sur off grâce à l’alcool, je me suis tapé la honte de ma vie. Déterminisme, encore? 😉

  3. Oui, dans le sens que nous faisons tous des expériences d’adolescents ou de jeune adultes et que certaines sont fatalement malheureuses…

    D’autre part, je me permet de te répondre ici concernant les commentaires laissés sur mon msnspace où comme tu l’as dit on est obligé de s’enregistrer pour commenter, j’en fais moi même les frais car, la direction de ma boite vient de modifier, les autorisations d’accès à certains sites et maintenant les sites « stockage de réseaux personnels » me sont inaccessibles 😦 Donc, je ne peux aller sur msnspace qu’en visiteur et je ne peux même pas laisser de messages. (websense m’a tuer)
    Bon, j’ai toujours accès à Youtube…

    Tout ça pour dire que c’est bien joli de faire de belles phrases sur le passé, le présent et le futur mais ça ne me dit pas si j’existe vraiment…
    OK, je sais bien que j’existe, surtout quand j’ai mal aux dents…

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